Loïc s’en va et cette fois il ne peut plus tergiverser. La vie professionnelle prime et nous on déprime de perdre notre joueur de tuba et d’hélicon.

Il est venu à la Renaissance sur invitation et sur la pointe des pieds il y a quatre ans. Sa discrétion, sa gentillesse, son sens de l’humour, ses qualités de musicien ont fait qu’il a vite trouvé sa place au milieu de la trentaine d’autres membres de la société. Puis il nous a présenté Myriam et leurs deux filles et aujourd’hui c’est ce quatuor qui va nous manquer.
Certes ils ne s’en vont pas bien loin mais quand même plus de répèts le vendredi, plus de sorties enjouées… On en est tous marris.
On ne veut pas laisser partir Loïc sans lui témoigner notre amitié. Alors il est décidé à l’unanimité que la soirée du samedi 17 juin lui sera consacrée. Mais pour préparer et réussir cette fête il va falloir ruser pour qu’il ne se doute de rien. Myriam mise dans la confidence sera d’une aide précieuse.
Comme on ne recule devant rien, la répétition de vendredi est annulée, elle est reportée à samedi en fin d’après-midi soit disant pour préparer une animation banda pour un pseudo anniversaire qu’on animera dans la foulée.


Loïc est stoïque. Comme les autres musiciens il affronte la répèt sous la chaleur, la marche de la banda vers la salle des associations, les démonstrations endiablées qui suivent. Une seule chose le tracasse : faire savoir à Myriam qu’elle ne s’impatiente pas trop car ce soir ils doivent aller dîner en famille à l’extérieur et il est déjà en retard.
A l’intérieur les conspirateurs sont prêts. Quand enfin les musiciens entrent dans la salle plongée dans la pénombre et que les autres membres de la Renaissance entonnent un « Joyeux anniversaire Loïc », bientôt rejoints par ceux de la banda, Loïc ne comprend pas, d’autant que ce n’est pas son anniversaire. Et puis c’est le déclic et l’émotion qui vient. Il est tout surpris notre musicien. Les hommages amicaux s’enchaînent. Gervais à l’ accordéon lui a concocté une chanson reprise en choeur.











Loïc choisi de remercier un à un tous les convives. Bisous mouillés et collants ; heureusement nous ne sommes pas en période de « grippe à bière » ; claques dans le dos et accolades…

pour arriver à Myriam qui devra peut être faire un rapport pour collusion…avec les amis.

Nous sommes une bonne cinquantaine à avoir voulu lui dire au revoir à notre façon. La soirée se poursuit autour de la table garnie de plats maison et de boissons en tout genre.






Lionel a préparé un powerpoint de l’échange musical à Noizay et un DVD, des souvenirs que Loïc pourra revoir à tête reposée. De cadeaux loufoques comme ce kit de survie, en chansons originales, jusqu’à la remise d’une médaille de la Renaissance par Bruno en grande tenue la soirée est très animée.




Myriam n’échappera pas au traditionnel cadeau d’au revoir, celui-ci est tiré de derrière les fagots !


Cher Loï-que, cher Loï-que,
Tu devrais démissionner pour enfin pouvoir rester.
Cher Loï-que, cher Loï-que,
On viendra te visiter, et tu paieras ta tournée.
Cher Loï-que, cher Loï-que,
on ne peut que te souhaiter
de très vite t’intégrer
dans ta nouvelle unité
Cher Loï-que, cher Loï-que,
mais tu pourras te targuer
d’à Maizières avoir semé
plein de graines d’amitié.
(deux nouveaux couplets que je viens d’inventer.)
Ce n’est qu’un au revoir.

Merci Loïc pour le petit mot de remerciement que tu as adressé à chacun via la messagerie électronique.
Texte et photos de Evelyne