Depuis 1an qu’on en parlait, c’est fait, on est allés à la Brède et déjà, hélas, on en est revenus.
Nous partîmes, non pas cinq cents comme dans le Cid mais 27 et à l’arrivée nous ne nous vîmes pas 3000 comme dans le Cid mais 33.
Ce chiffre 33 reviendra plusieurs fois au cours de ce voyage. 33 représentants de la Renaissance, 33 le département où nous avons échoué ce samedi 30 mai à 6 h 30 du matin après une longue nuit passée dans le bus.
Mais avant de partir il nous a fallu bien de la patience pour attendre notre chauffeur de bus tout en affrontant les hordes de moustiques sanguinaires présents sur le champ de foire. Au moment d’embarquer dans le bus ces vampires se sont mis dans l’idée de nous accompagner dans notre voyage et telle une horde sauvage ils sont entrés par nuées dans l’habitacle, c’était sans compter sur l’énergie débordante de Sandrine qui décida de les éradiquer jusqu’au dernier, une tuerie ! C’est sûr si elle tape comme ça sur son tambourin ou sur son Augustin, elle va les crever. Non, nos moustiques champenois ne colonniseraient pas la Gascogne foi de Sandrine ! Mais y avait-il des mousitques à la Brède, c’était la question qui nous taraudait pendant que notre bus traversait la France endormie ? Dans le car l’ambiance était toute « Renaissance » et on ne voudrait pas qu’il en soit autrement. Les heures passant de légers ronflements remplacèrent les blagues et les rires.
L’heure du départ a sonné

(photo S.L.V)
Puis un nouveau jour s’est levé, alors que nous franchissions la Garonne, le but était proche et aussi, une expérience à vivre.
« Détends toi Sandrine, il n’y a pas de moustiques à la Brède «

« A peine arrivé que Didier fait déjà du stop pour rentrer »

Quelques bipèdes de la Brède oeuvraient déjà sur le champ de foire pour préparer le festival Musique et Rugby que nous devions animer.

Chouchou, Bibou et la mascotte du XV brèdois sont arrivés.

et
« Tiens tout a changé ce matin
Je n’y comprends rien
C’est la fête, la fête
Jeunes et vieux grands et petits
On est tous amis
C’est la fête, la fête »
(La Fête Michel Fugain)
Nous on est prêts. (chauds bouillants)

Essayer Boubi, c’est l’adopter, n’est-ce pas Fred ?

A la Brède, on nous appelle la Banda venue du froid, vous voyez pourquoi ?

Le soleil manquant toujours à l’appel, on a joué quelques morceaux pour se réchauffer et s’échauffer autour d’un café.


Derrière nos musiciens, ce brèdois se demande s’il a bien mis son caleçon…

et cet autre s’il est bien descendu de son tonneau.

Bref, le temps de l’échauffement est révolu, il faut maintenant prouver notre talent.
Pour tenir le coup, on a importé nos produits locaux, même que pour faire fuir d’éventuels moustiques, on a allumé le barbecue…meuh non c’est pas pour les moustiques…

Si les brèdois s’assoient sur leurs tonneaux, les champenois s’assoient sur leurs glacières.

10 heures, début des hostilités sur le terrain, pour nous ça baigne… sous les K Way !

Le ciel est très menaçant, pleuvra, pleuvra pas ?

Les notes ont du plaire au ciel. Quand ils ont commencé à jouer, le ciel s’est déchiré.

(photo DH)
Et quand ils ont chanté, le ciel est devenu tout bleu.


« Zen Lionel,tout va bien ! »


Pendant ce temps sur le terrain les Grav Agés poussent…

(photo DH)
et repoussent…

(photo DH)
ou tout au moins tentent de repousser…
sous les yeux des musiciens, devenus spectateurs le temps d’une pause.


Dépités les Grav Agés ?


Notre barbecue n’était pas destiné à faire fuir les moustiques mais à faire cuire… les andouillettes, autre spécialité auboise arrivée dans nos bagages.

Chez nous, les femmes savent tout faire, admirez Paty : la pince d’une main, le verre et la caméra de l’autre, je suis sûre que les hommes ne savent pas faire ça !

(photo DH)
Et Caroline fait mieux encore, aujourd’hui, c’est elle qui tient la baguette mais elle ne lâche pas pour autant la flûte, le chapeau et les serviettes de chez… Parisot !

« l’andouillette et le renard »
Le barbecue dégageant de bonnes odeurs, un renard de Gradignan par l’odeur alléché vint quémander une lichette d’andouillette

qu’il eut l’air d’apprécier, d’un ratafia accompagné


pour remercier, il coiffa notre JB

Les matches s’enchaînent sans plus de succès pour les brèdois


Si pour les Grav’Agés les carottes semblent être cuites, à la Renaissance c’est l’andouillette qui est cuite.
Les musiciens s’accordent une pause casse-croûte bien méritée.


La matinée a passé vite, il est maintenant l’heure d’animer l’apéro. Aux stands, il y a de quoi caler les estomacs.

(photo DH)
Mais il faut bien l’avouer, certains sont fatigués…


La mayonnaise commence à prendre…

Et le grand cerf captive les petits.

Après avoir pris quelques heures de repos, la Renaissance et la banda de la Brède « les Beuzigues » se retrouvent pour animer la soirée.


Les bretons de l’Aurore Rugby Club de Vitré sont eux aussi venus de loin. Leurs kilts ne sont pas passés inaperçus. Dommage toutefois qu’ils ne soient pas venus avec un biniou, l’ambiance n’en aurait été que plus diversifiée

(photo DH)
Longs les kilts, c’est pour tenir chaud aux …Hiboux ? Choux ? C…. euh… Cailloux ? Genoux ?
Ce doit être ça, pour tenir chaud aux genoux.

Qu’on se rassure, ça c’est la tenue de parade, sur le terrain c’est plus classique
18 heures sonnent au clocher de la Brède

Le « 33 Brass Gang » brèdois fait son entrée sur le stade.

Et c’est parti pour un bon moment de partage musical avec la Renaissance…
En avant la musique








Ne pas sacrifier à la tradition de « Paquito » serait un crime de lèse majesté, Olé !
Bruno et Chouchou se sont jetés dans la mêlée !


Fin de journée, mission accomplie pour la Renaissance !
Il est temps de nous retrouver autour de généreux sandwichs périgourdins ou autres burgers préparés par Yannick et son équipe de bénévoles à qui nous tirons notre béret pour l’organisation de cette fête.




Le soir est tombé sur la Brède, les formations musicales se sont succédées sur le podium, la boisson a coulé à flots, (il fallait bien faire passer les frites), il y a eu des rires et des chants, des danses tribales sous l’arrosage automatique du terrain de rugby… Mais plus de photographes, les piles étaient usées, les photographes aussi.
Petit florilège concocté par Lionel

Si vous voulez rapporter un petit souvenir de la Brède, en voici un tout à fait approprié.

CREDITS

Ah, au fait, on est bien rentrés
FIN